Parmi les sentiers emblématiques de Corse, le Mare e Monti Nord occupe une place de choix, juste derrière le légendaire GR20. Ce parcours de 120 kilomètres relie Calenzana à Cargèse en longeant la façade occidentale de l’île, alternant montagnes et vues marines saisissantes, à travers une grande diversité de paysages : forêts denses, villages perchés comme Girolata et Évisa, ou encore les gorges impressionnantes de la Spelunca.
Moins technique que le GR20, il reste exigeant physiquement, surtout en été, avec une altitude atteignant jusqu’à 1 220 mètres. Il est donc préférable de le parcourir au printemps ou à l’automne, quand les températures sont plus clémentes. Au printemps, les cistes, lavandes et genêts transforment les sentiers en un tapis fleuri ; à l’automne, les teintes fauves, les senteurs boisées et la lumière douce créent une ambiance paisible. L’eau reste souvent assez chaude pour une baignade bienvenue.
Le sentier peut être réalisé en 7 à 11 jours, selon le rythme de chacun. Certaines variantes permettent de l’adapter au niveau ou aux envies des randonneurs. Bien que le parcours ne nécessite pas d’équipement spécialisé, il convient d’être bien préparé, notamment en été en raison de la chaleur. Les hébergements sont en général assez variés, à certaines étape Tuvarelli ou E Case les gîtes ne sont plus en activité ce qui implique d’organiser un transfert.
Accessible d’avril à novembre, le Mare e Monti Nord est une trek idéal pour découvrir la Corse autrement, entre traditions rurales et nature spectaculaire.
En quittant Calenzana, le chemin s’élève en douceur, serpentant entre les pierres sèches et les souvenirs du village. Peu à peu, les toits s’estompent, remplacés par la garrigue et le silence. À mesure que l’on prend de l’altitude, l’horizon s’élargit. Arrivé à la Bocca u Corsu, le regard se perd dans un paysage grandiose où se mêlent le bleu profond de la Méditerranée, les reliefs corses et la lumière éclatante du sud. En bas, la baie de Calvi s’étend, calme et lumineuse, comme une carte postale vivante.
Le parcours
La randonnée débute à Calenzana, près du Bar GR 20, et grimpe à travers les ruelles du village jusqu’à la chapelle Saint-Antoine, point de départ réel du sentier. Une source aménagée se trouve en contrebas, recommandée pour faire le plein d’eau avant l’ascension.
Le sentier monte jusqu’à 564 m en suivant le tracé commun avec le GR 20, balisé en orange (Mare e Monti) et en blanc et rouge (GR 20). À la bifurcation juste avant la Bocca u Corsu (581 m), le GR 20 part à gauche, tandis que le Mare e Monti Nord continue sur la droite.
Après le col, on descend dans un maquis ras, traverse deux petits ruisseaux, puis on rejoint une large piste à 410 m. En prenant à droite vers le sud, il faut rester attentif pour ne pas manquer le sentier qui repart discrètement vers le nord.
Le chemin passe un petit col avec une citerne, puis descend vers la rivière Figarella (442 m), lieu idéal pour une baignade. Après le pont, un sentier étroit longe la Figarella avant de grimper jusqu’à la D251 (490 m), à suivre sur un kilomètre pour atteindre l’Auberge de la Forêt de Bonifatu (536 m).
Peu avant l’auberge, une source discrète et des vasques naturelles sous une passerelle offrent une dernière pause rafraîchissante.
Infos techniques
Cap au sud, l’itinéraire prend de la hauteur pour rejoindre la célèbre vallée du Fango. L’accès demande une bonne dose d’énergie, mais chaque pas offre son lot de merveilles. En prenant le temps — et avec un sac pas trop lourd — la montée devient un vrai plaisir. On progresse d’abord sous les frondaisons claires des bois, bercé par la fraîcheur, avant que le regard ne s’ouvre sur des paysages à couper le souffle. La suite ? Une plongée sinueuse à travers le maquis sauvage, fidèle à l’âme même de la Corse.
Le parcours
Après un bon repos à l’Auberge de la Forêt de Bonifatu, il vous faudra reprendre tôt le matin. Une courte marche arrière permet de retrouver l’embranchement du sentier, qui monte à gauche avant le pont, en suivant rigoureusement les balises orange (et non les marques rouges).
La montée débute en douceur à travers une forêt lumineuse, qui s’épaissit peu à peu en pins. Après avoir traversé un ruisseau, l’ascension devient plus soutenue jusqu’à un virage vers l’ouest, aux abords de la Bocca di l’Erbaghiolu. Le sentier contourne ensuite la crête pour atteindre le point culminant de l’étape : la Bocca di Bonassa (1 153 m). Une source est disponible à une trentaine de mètres au nord du col.
La descente vers les maquis est raide et sinueuse, traversant une forêt de pins où le balisage peut être discret. Vers 950 m, un replat avec un grand rocher permet une pause agréable. Le chemin continue ensuite de manière plus modérée, avec quelques montées après le franchissement de ruisseaux parfois glissants.
Après environ deux heures et demie, on atteint la Bocca di Lucca (589 m), charmante et propice au repos. Le sentier descend ensuite vers Tuvarelli, passant un petit col à 331 m, puis longeant la vallée du Fango. Peu avant l’arrivée, on croise le Sentier de la Transhumance, mais le Mare e Monti Nord bifurque à droite pour finir à Tuvarelli (95 m). Le gîte et le camping de tuvarelli sont fermés un transfert vers Galeria est nécessaire.
Infos techniques
Depuis le pont de Tuvarelli, un sentier longe la vallée du Fango, mais en cas de mauvais temps, on peut opter pour la route D351, plus sûre mais moins pittoresque Le canyon du Fango, avec son relief impressionnant et ses coins baignade, incite à de fréquents arrêts, surtout en été. Hors saison, l’endroit devient paisible et propice à la détente. L’eau, froide au printemps mais vivifiante, devient apaisante en automne.
Le parcours
Le sentier Mare e Monti Nord poursuit sa route à l’est du Fango, quittant rapidement la voie carrossable pour un chemin étroit longeant la rivière dans un décor spectaculaire de canyon. Certains y descendent pour se baigner, mais la prudence est de mise, notamment pour vérifier la profondeur des vasques.
En suivant le balisage orange, on profite de belles vues sur les gorges avant de traverser le Ponte Vecchiu, qui mène à la D351. Ce tronçon offre un accès idéal à la rivière, souvent choisi comme point d’arrivée par les randonneurs à la journée. L’ancien sentier de la rive droite n’est plus praticable, et l’itinéraire continue donc sur la D351 vers l’ouest, jusqu’à la D81, à hauteur du hameau Le Fango, dépendant de la commune de Galeria.
Peu après, un nouveau sentier grimpe à travers le maquis, passant près d’un réservoir avant de suivre une ligne de niveau. Les points de vue alternent entre mer et sommets corses. Le chemin redescend ensuite vers Galeria, où l’on rejoint la rue principale par un escalier.
À gauche, on accède au gîte d’étape aménagé à la sortie du village, où l’on peut camper ou louer une place. À droite, on découvre la facette balnéaire de Galeria, sa plage de gravier et ses hébergements en nombre. Hors saison, le calme règne, et il est conseillé de prévoir de quoi manger. Pour rejoindre le Camping Idéal, il faut suivre la rue principale, passer devant la boulangerie puis tourner à gauche.
Infos techniques
Nichée au creux du littoral cette anse isolée a autrefois servi de repaire aux corsaires. Aujourd’hui encore, on ne peut l’atteindre qu’en marchant ou en arrivant par la mer. Il est conseillé de s’élancer tôt le matin, car la randonnée est exigeante. Le sentier longe la célèbre réserve naturelle de Scandola, réputée pour sa richesse ornithologique. Avec un peu de patience et un bon œil, les amateurs de faune auront peut-être l’opportunité d’apercevoir et capturer en image un volatile rare.
Le parcours
Le départ de la randonnée se fait depuis l’église du village. Après environ 500 mètres sur une route en direction du sud-ouest, on passe près du gîte, point de passage du Mare e Monti Nord. Un chemin sur la droite propose une alternative plus courte : la Boucle de Focolara. En poursuivant 400 mètres plus loin, un vieux panneau signale le retour au sentier principal, balisé en orange.
Le sentier grimpe à travers le maquis, franchit le ruisseau de Tavulaghiu, puis suit une ancienne conduite d’eau menant à un petit réservoir naturel servant Galeria, abritant tritons, grenouilles, couleuvres et parfois tortues d’eau douce. Après un nouveau passage du Tavulaghiu, la montée devient plus soutenue et traverse une forêt dense.
A environ 400 m d’altitude, une vue sur Galeria s’offre aux randonneurs, avant d’atteindre un plateau ombragé à 700 m. Près de la Punta di a Literniccia (784 m), une bifurcation permet de continuer vers Curzu via le col de Palmarella (408 m) ou de descendre vers la mer en direction du hameau de Girolata.
La descente vers Girolata, toujours balisée en orange, offre une vue spectaculaire sur ce village isolé, ancien repaire de pirates, connu pour sa forteresse génoise de 1550. Girolata fait partie de la commune d’Osani et n’est accessible qu’à pied ou par bateau.
Le sentier traverse la Bocca di Fuata (458 m), avec une possibilité de retour à Galeria via un balisage jaune. On entre alors dans la réserve naturelle de Scandola, connue pour ses roches rouges et sa faune rare, dont l’aigle de mer corse.
L’arrivée à Girolata se fait par le nord, à travers le village et ses installations modestes : restaurants, barques, pontons, cabanons et un petit camping en bord de mer.
Variante : la Boucle de Focolara
L’Office de Tourisme de Calvi-Balagne a balisé un itinéraire alternatif : la Boucle de Focolara, un sentier de 7 heures marqué par des balises jaunes. Moins bien indiqué que le parcours principal, il favorise l’observation de la faune, notamment des aigles.
Le départ s’effectue derrière le gîte, en prenant à droite sur une piste carrossable. Une centaine de mètres plus loin, dans un virage, un sentier descend à droite entre des murets, en direction du sud-ouest. Après 2 km de marche et une montée à 370 m, le chemin s’oriente plein sud. À 400 m, un point de vue se trouve sous la Croce di Porcu Liccatu.
Le sentier descend ensuite le flanc ouest, puis remonte jusqu’à la Bocca di Fuata, où il rejoint l’itinéraire principal vers Girolata, marqué cette fois par des balises orange. Les randonneurs peuvent choisir d’y revenir à Galeria en reprenant la Boucle de Focolara, qui bifurque à gauche à cet endroit.
Infos techniques
Parmi les étapes du Mare e Monti, celle-ci se distingue par sa splendeur, offrant une vue imprenable sur une crique idyllique juste avant de grimper. Très populaire en haute saison, ce tronçon entre Bocca a Croce et Girolata voit défiler de nombreux marcheurs qui, le soir venu, rejoignent leur véhicule ou leur car. En revanche, ceux qui s’aventurent tôt le matin, ou choisissent de randonner en dehors des périodes d’affluence, pourront profiter de la tranquillité des lieux presque seuls au monde.
Le parcours
Le parcours du Mare e Monti Nord, qui rejoignait autrefois Curzu via la Crête de Salisei depuis Girolata, propose désormais une variante côtière spectaculaire en longeant les falaises du golfe de Girolata. Très prisé l’été, ce sentier permet d’atteindre en une heure la cala di Tuara, idéale pour une baignade.
Une autre option consiste à emprunter un col à l’est de Girolata pour rejoindre Tuara, puis monter vers la Bocca a Croce (269 m), avec une source à 179 m et de superbes vues sur le golfe et le village.
L’itinéraire continue ensuite jusqu’à un carrefour à 684 m avant de descendre vers le village de Curzu. Un détour vers le Capu di Curzu (852 m) offre un panorama exceptionnel. Un plateau à 487 m permet une pause avant d’atteindre Curzu.
On peut suivre le Mare e Monti vers Serriera ou prendre à droite vers Osani.
Infos techniques
Après plusieurs jours de marche, une courte étape paisible et ensoleillée comme celle-ci est la bienvenue. Le tracé permet de faire une pause rafraîchissante au bord de l’eau, idéale pour recharger les batteries et profiter des vues spectaculaires sur le golfe de Porto.
Le parcours
Depuis le gîte, on remonte vers le village avant de rejoindre le sentier Mare e Monti Nord, identifiable par une petite barrière qu’il faut refermer soigneusement. Bien que balisé, le sentier peut prêter à confusion dans le maquis, entre les multiples traces et les marques orange parfois discrètes.
Après un virage proche du cimetière de Curzu, le sentier grimpe doucement jusqu’à une crête à 420 m, puis suit les falaises du Capu à Parata jusqu’au plateau de Sant’Angelu (362 m). On bifurque brièvement à droite sur une voie agricole avant de reprendre un sentier à gauche vers l’est.
Après avoir franchi le ruisseau de Vetricella (66 m), potentiellement glissant, le chemin remonte en longeant le cours d’eau, puis grimpe jusqu’à une nouvelle crête. Il faut éviter les anciennes marques blanches et suivre le balisage orange. Vers 344 m, un sentier mène à Tuvarelli, mais l’itinéraire principal continue vers la Bocca di u Furcatu (120 m), dans une zone encaissée.
La descente vers Serriera est ensuite plus marquée. Une fois dans le village, il suffit de suivre la route principale vers l’ouest pour rejoindre le centre et le gîte. Les plus motivés peuvent continuer jusqu’à la plage de Bussaglia, à environ 3 km, où d’autres hébergements sont disponibles.
Infos techniques
Le Capu San Petru offre un point de vue dégagé sur le golfe de Porto et les sommets environnants. Une fois au sommet, on bénéficie d’une large vue sur la mer ainsi que sur les formations nuageuses souvent visibles en contrebas. L’ascension demande un bon effort physique, car le sentier est assez exigeant et comporte des passages raides. Ce panorama se mérite donc, mais constitue une belle récompense après la marche.
Le parcours
Le parcours débute paisiblement derrière l’église du village. Après avoir traversé le pont sur le ruisseau de Santa Maria, on suit un sentier qui mène à une large piste forestière montant doucement vers l’est.
Arrivé à un virage à droite, la montée devient plus technique : le sentier bifurque vers le sud et grimpe à travers un terrain escarpé. Après un effort soutenu, un promontoire à 750 m offre une vue superbe sur la côte entre Porto et Girolata.
La montée reprend à travers une végétation dense, jusqu’à la Bocca San Petru (900 m), où l’on peut croiser des sangliers corses. Un petit détour vers le Capu San Petru (914 m) dévoile un large panorama, du golfe de Porto aux calanques de Piana et jusqu’au Capu Rosso.
Le sentier Mare e Monti Nord poursuit vers l’est, ombragé et balisé. Deux sources permettent de remplir ses gourdes avant Ota.
La descente commence après le ruisseau de Vitrone, avec un beau point de vue sur le Capu d’Orto et le golfe de Porto.
Le chemin traverse plusieurs ruisseaux, dont celui d’Aghiola, avant de remonter légèrement jusqu’à rejoindre la route d’Ota. Le village (340 m) marque la fin du parcours, parfait pour une pause gourmande.
Infos techniques
L’un des tronçons les plus emblématiques du Mare e Monti Nord traverse les spectaculaires Gorges de Spelunca. Sculptée dans la roche, cette portion attire également de nombreux marcheurs venus y passer la journée. L’ascension à travers les gorges, avec ses 600 mètres de dénivelé, constitue un défi sportif idéal pour faire travailler le souffle et les jambes.
Le parcours
Depuis le village d’Ota, le sentier Mare e Monti Nord descend par une ruelle et longe brièvement la route avant de s’enfoncer dans la vallée de Porto. Après une demi-heure, on atteint le vieux pont génois Ponte Vecchiu, puis l’entrée des Gorges de Spelunca.
Le chemin serpente ensuite entre les rochers jusqu’au Pont de Zaglia, autre ouvrage génois sur le ruisseau Tavulella, avec une vasque propice à la baignade. La montée devient ensuite raide, mais offre de beaux points de vue sur le Capu d’Orto et le golfe de Porto, jusqu’à l’arrivée à Evisa (830 m), après avoir croisé un mausolée et deux cimetières.
A Evisa, après avoir traversé le village, on suit la D24, puis on retrouve le sentier qui s’enfonce vers le sud-ouest. Le chemin, parfois humide, descend progressivement jusqu’au ruisseau Tavulella, franchi par un pont.
Une courte remontée mène ensuite au hameau abandonné de Tassu (664 m), charmant et désert, avec sa petite église. Le parcours se poursuit encore une vingtaine de minutes avant d’arriver à Marignana, où le gîte du village accueille les randonneurs à l’entrée.
Infos techniques
Cette portion du parcours est aussi longue que splendide. La mer se rapproche peu à peu, mais attention : entre Marignana et Revinda, aucune localité ne jalonne le chemin. Il est donc essentiel de bien s’équiper en vivres de courses et eau avant de partir. Le refuge E Case à Revinda étant actuellement fermé, il faudra envisager de rejoindre Cargèse en taxi pour y passer la nuit.
Le parcours
Au départ du gîte d’étape de Marignana, le sentier traverse les ruelles du village, puis monte à travers potagers et châtaigneraies en direction du sud. Après avoir passé le terrain de football, on atteint une piste à 810 m, puis le col de Bocca au Mamucciu (824 m), où l’on suit la piste vers l’ouest pour rester sur le Mare e Monti Nord.
Après environ 700 m, le sentier quitte la piste, descend vers un ruisseau et traverse un bosquet. On continue ensuite à travers le maquis sur les pentes du Capu di Santa Degna, jusqu’à la Culletta a u Prunu (969 m), offrant une vue splendide sur le golfe de Sagone et les montagnes.
La descente vers la vallée du Vaccarecci commence ensuite, ponctuée par une source rafraîchissante, avant de remonter vers le col de Bocca Acquaviva (1 102 m), idéal pour une pause. On plonge alors dans la vallée du Riogna, passant par les ruines de la Bergerie Casta, sur un sentier parfois abîmé.
Plus bas, on aperçoit les anciennes mines de cuivre et le hameau déserté de Revinda. Le chemin quitte le ruisseau Sulleoni, remonte légèrement, et traverse un maquis dense, jalonné de traces d’activités agricoles passées.
Enfin, une dernière montée mène au refuge E Case, actuellement fermé, d’où un transfert est nécessaire pour rejoindre Cargèse.
Infos techniques
Cap sur la mer pour cette journée de randonnée. Au bout du sentier, l’horizon marin nous attend. L’itinéraire nous entraîne d’abord dans une descente ponctuée de superbes panoramas sur la vallée, avant de remonter doucement, offrant des vues spectaculaires sur les eaux étincelantes de la Méditerranée. Notre point d’arrivée, Cargèse, est un charmant village qui invite à la détente : balade dans les ruelles, pause gourmande en terrasse, baignade dans les criques… tout ce qui fait le plaisir des vacances se trouve ici, à portée de pas.
Le parcours
Depuis le refuge E Case, la randonnée débute vers le sud en longeant une crête offrant une vue sur Cargèse. L’itinéraire bifurque ensuite vers l’est pour atteindre la Crête de Pianu Maggiore, puis descend vers le sud-ouest en direction de la Punta di u Ghiniparellu (468 m), avant de plonger dans la vallée du ruisseau d’Esigna.
Une pause est possible à la Bergerie de Santa Lucia, qui fait office de restaurant en saison. Le sentier suit la vallée sur environ 4 km vers l’ouest, jusqu’au hameau de Lozzi. Là, il traverse le ruisseau et monte vers le sud sur une pente raide, souvent érodée.
A proximité d’une ferme et de la D 181, un menhir découvert en 1993 attire l’attention. Le sentier continue en descendant, coupe une petite route secondaire à 160 m d’altitude, puis rejoint à nouveau la D 181.
La fin de l’itinéraire descend jusqu’à l’entrée de Cargèse, entre rond-point et supermarché. Restaurants, hôtels et plage attendent les randonneurs pour un repos bien mérité.
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